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 Histoire 

ENSEIGNEMENT DE LA MUSIQUE ET ARPEGE

 Petit historique à Ancenis (de 1897 à nos jours…) 

 

 

L’histoire de l’enseignement de la musique à Ancenis commence bien avant la naissance d’Arpège au cours de l’année scolaire 1975-1976.

En effet, avant Arpège, il y a eu la « musique municipale », créée en 1897, qui formait elle-même ses jeunes élèves comme un peu partout en France. Puis sous des appellations diverses et traversant les vicissitudes de l’histoire (2 guerres, ce n’est pas rien), la musique municipale, aujourd’hui Harmonie municipale persista toujours en s’efforçant de former ses propres musiciens avec aujourd’hui l’aide d’Arpège pour certains instruments.

 

En 1971, pour relancer la "musique municipale", le conseiller-général Maire d’Ancenis de l’époque proposa la création d’une Ecole Inter-communale pour Ancenis et 13 communes voisines. L’école fut immédiatement créée sous un statut municipal avec les effectifs suivants :

  • 1er trimestre : 104 élèves

  • 2ème trimestre : 81 élèves

  • 3ème trimestre : 44 élèves

L’année suivante, 1972-1973 : 28 élèves, puis cahin-caha jusqu’en 1975 : 43 élèves.

Les honoraires des professeurs étaient presque totalement réglés par la municipalité d’Ancenis. C’était beaucoup trop lourd. L’école inter-communale s’arrêta.

 

Sans attendre, deux parents, M. GOY et M. TRAIN, décident avec d’autres parents de créer une école associative (loi 1901). ARPEGE est née.

 

Profil de l’école à sa création en 1975 :

  • 89 élèves

  • 5 instruments : piano, accordéon, guitare, flûte et violon.

  • Lieu des cours : bâtiments laissés vacants par le lycée Joubert et actuellement occupés par le Lycée St Thomas d’Aquin (photo n°1).

 

Le nombre d’élèves croit rapidement :

  • 1976-1977 : 160

  • 1977- 1978 : 180

 

En octobre 1979, l’Ecole est agréée « Association d’Education Populaire ». Pour développer l’école, lieu de pédagogie, des classes de « méthodes actives » sont créés pour les enfants de 5 à 7 ans (ne maîtrisant ni la lecture, ni l’écriture).

Succès de cette création :

  • en 1979 : 45 «élèves

  • en 1981 : 80 élèves

  • en 1982 : 125 élèves.

 

Profil de l’école en 1981-1982 :

  • 420 élèves (dont 45 adultes)

  • 13 instruments

  • 20 professeurs

  • mise en application des programmes d’étude de musique des conservatoires Municipaux de Musique

  • 11 bénévoles dans le conseil d’administration (imposés par les statuts)

 

A cette époque, Arpège s’autofinance entre 80% et 90%. Le but de l’association étant de démocratiser la pratique musicale, le prix des cours doit rester à la portée d’un maximum de budgets familiaux. Une subvention municipale sert à combler le déficit des cotisations.

Mais, un effectif de plus de 400 élèves répartis sur 28 communes, auquel s’ajoute l’année suivante une modification du statut des enseignants avec un alourdissement du poste »salaires et charges » annoncent une période difficile pour le budget de l’école.

Pour sa survie, Arpège a besoin d’une subvention largement plus importante.

Il faut de l’énergie pour l’obtenir, et on l’obtient ! Nous ne sommes qu’en 1982, on en reparlera plus tard…

 

Pour les années suivantes et jusqu’en 1999... c’est sur des bases solides qu’Arpège a su se donner ses statuts, ses missions, son fonctionnement d’établissement d’enseignement.

 

L’Ecole navigue en régime de croisière.

Pendant cette période, se succèdent pour sa bonne marche, équipes de bénévoles et présidents.

Depuis 1975 se sont consacrés à la présidence : M. TRAIN, M. CORNUAILLE, M. LEFEUVRE, Mme HUMEAU, Mme PAPIN, Mme CHARLES, M. LECOUVEY, M. GUERIN, M. RIOT, M. PRIAROLLO. et actuellement Mme VINET (pardon pour ceux ou celles qui auraient été oubliés et qu’on aimerait connaître).

 

Pourquoi jusqu’en 1999 ?

Changement de millénaire ? Oui, mais surtout changement de convention collective pour les salariés.

Avec 2 conséquences majeures pour les administrateurs d’Arpège :

  • un gros travail de mise en place

  • une véritable explosion du budget et donc de nouvelles démarches pour justifier une augmentation importante de la subvention (la revoilà !)

 

A défaut, Arpège doublera la cotisation de ses adhérents ou fermera ses portes.

 

Cette fois, le salut vient du SIVOM et de son président très attaché à Arpège. La subvention est votée !

En contrepartie, le rayonnement d’Arpège sera étendu au territoire des 8 communes du canton. De nouvelles activités s’ajoutent aux anciennes :

  • Concerts pédagogiques : « Rencontres musicales » pour les enfants des écoles primaires

  • Auditions instrumentales dans les communes du canton

  • Présentations d’instruments dans les écoles

 

N’oublions pas les différents locaux mis à la disposition d’Arpège ; ils appartiennent presque tous au patrimoine Ancenien.

Après l’ancien Lycée Joubert, jusqu’en 1987, il y eut un bref séjour dans une grande bâtisse aujourd’hui détruite dans l’impasse Tartifume (c’est maintenant un parking) (photo n°2).

 

A partir de 1988 ou 1989, une aile du château d’Ancenis (photo n°3) fut le nid (pas très douillet mais quelle classe !) de l’école.

 

Enfin, une partie spécialement restaurée du Relais de Poste (photo n°4) nous accueille depuis 1999. Propreté, clarté, insonorisation, chaleur en hiver et fraîcheur en été… plus une petite cuisine, c’est le luxe !

 

Voici résumé à l’aide des archives disponibles sur place, les 40 années de vie musicale et associative d’Arpège. On y relèvera des raccourcis, des oublis bien sûr, des erreurs peut-être et une absence totale de « petites histoires » trop longues à raconter…

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40 ans d’existence, c’est déjà de l’histoire !

 

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